Paris
le
22
Janvier
1827
Monsieur
J’ai
soumis
le
baume
de
Copahu
que
vous
m’avez
adressé
aux
deux
épreuves
que
nous
faisons
subir
à
ce
produit
naturel
pour
en
connaitre
la
qualité,
et
il
m’a
paru
parfaitement
pur
Ces
deux
épreuves
consistent
1°
à
incorporer
quelques
gouttes
d’une
solution
de
potasse
caustique.
2°,
à
en
melanger
une
autre
portion
avec
un
peu
de
magnesie
carbonatée.
dans
le
premier
cas
il
n’y
a
que
simple
mélange
sans
qu’il
en
resulte
aucune
trace
de
saponification.
dans
le
2ème,
la
magnesie
carbonatée
est
dissoute,
ou
du
moins
parait
l’être,
car
le
tout
devient
transparent
et
reste
parfaitement
homogène.
le
contraire
arrive
lorsque
ce
baume
a
été
allongé
avec
un
peu
d’huile
d’amandes
douces,
d’huile
d’olivier,
ou
d’huile
de
Ricin
comme
cela
se
fait
plus
habituellement
à
cause
de
sa
solubilité
dans
l’alcool.
Je
desire
que
ces
détails
vous
paraissent
suffisans
;
mais
la
petite
quantité
de
baume
que
vous
m’avez
adressé
ne
m’a
pas
permis
de
faire
un
plus
grand
nombre
d’essais
_
quant
à
moi
je
le
regarde
comme
très
pur
_
sa
plus
grande
liquidité
que
de
coutume
ne
tient
qu’à
ce
qu’il
est
plus
récent
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